Skip to main content

Au fond du spectaculaire Lysefjord, près des grandes parois de Kjerag, le minuscule village de Flørli, dépourvu de route, est surtout connu pour ses 4 444 marches qui grimpent tout droit dans la montagne. Le plus long escalier en bois du monde, le Flørlitrappene atteint une altitude de 750 mètres au-dessus du niveau de la mer.

En suivant le chemin de l’ancienne ligne de tramway et des conduites d’eau rouillées, quiconque accepte de relever le défi sera récompensé par des vues époustouflantes sur le fjord et les montagnes environnantes. Il s’agit encore d’un joyau caché et relativement tranquille par rapport aux randonnées plus célèbres de la région de Stavanger, comme le Preikestolen surpeuplé et l’emblématique Kjeragbolten, qui se trouvent juste au coin de la rue.

A l'origine ? Un chantier

En 1916, la construction de la centrale hydroélectrique a commencé et a fourni de l’électricité à la ville de Stavanger jusqu’en 1950. À son apogée, en 1917, 142 personnes étaient employées à la centrale, qui était encore assez petite puisque seules 13 résidences permanentes ont été construites à proximité du site. Au cours des 70 années qui ont suivi, les escaliers ont perdu leur fonction première et servent désormais principalement aux aventuriers du monde entier. Aujourd’hui, ces remarquables escaliers norvégiens font partie du Tripp Trapp Triathlon, qui comprend de la course à pied, du vélo et du kayak. Les 4 444 marches font partie de la section « course à pied » et les records se situent, incroyablement, autour de 30-34 minutes. Normalement, la montée prend environ deux heures de travail acharné. Il est également possible de se détourner et d’opter pour la boucle de 700 marches, plus courte et « familiale ». Si l’on choisit la piste complète, à environ 900 marches, un chemin latéral mène à une petite rivière où l’on peut se baigner dans l’eau peu profonde. C’est très agréable et rafraîchissant !

Un aller simple sans retour ?

Les grimpeurs ne sont pas censés redescendre après avoir grimpé, car il est difficile et dangereux de croiser les visiteurs qui vont dans la direction opposée. La descente s’effectue par un autre itinéraire qui nécessite trois heures de marche supplémentaires sur un chemin de montagne accidenté. Les marches sont raides, inégales et peuvent être très glissantes au sommet, si elles ne sont pas recouvertes de neige. Toutes les 500 marches sont marquées, ce qui permet aux grimpeurs d’avoir une bonne idée du nombre de marches qu’il leur reste à parcourir. Il peut être utile de porter des gants, car les rampes au-dessus des 1 000 marches sont en grande partie en fil de fer, ce qui ajoute de la difficulté aux différentes sections où les marches sont très étroites. Heureusement, il y a trois endroits où l’on peut s’asseoir et se reposer tout au long de la montée.

en images

Laisser un commentaire